Non pas de gilets jaunes en Angleterre pour défendre le pouvoir d’achat …
Une autre cause, beaucoup de lucidité et de pragmatisme aussi.
Je vous laisse découvrir les actions de “XR” dans cet excellent article de Reporterre.
Morceaux choisis :
Donald Trump, par exemple, a rendu le racisme politiquement acceptable aux États-Unis. XR, lui, veut rendre l’inaction face à l’effondrement inacceptable.
Leurs actions ne visent pas à influencer l’orientation du gouvernement ou à lui demander d’agir : cela déjà été fait et a largement échoué. Leurs actions visent à obtenir que la vérité scientifique sur les risques d’effondrement soit dite au grand public (l’idée selon laquelle des chiffres aussi alarmants devraient faire la « une » chaque jour revient souvent dans leurs propos), la mise en place d’une économie zéro carbone d’ici 2025, et que celle-ci soit placée sous le contrôle d’une assemblée de citoyens.
« L’espoir meurt, l’action commence »
« plus l’enjeu est fort, moins il y a besoin d’être nombreux »
Loin d’apparaître comme un mouvement marginal ou gauchiste, on compte parmi les soutiens d’Extinction Rebellion une centaine d’universitaires d’Oxford, de Cambridge, d’Édimbourg, d’Exeter, de Bristol ou encore du King’s College de Londres, rejoints par l’ancien archevêque de Cantorbéry Rowan Williams, qui fut à la tête de l’Église d’Angleterre de 2003 à 2012
Kate Marvel a décidé de sortir de l’injonction de « neutralité scientifique ». Elle déclare avoir le sentiment d’assister à un « film d’horreur au ralenti » et affirme que ce dont on a besoin aujourd’hui n’est pas d’espoir, mais de courage : « En tant que climatologue, on me demande régulièrement de donner des raisons d’espérer. L’opinion veut qu’on lui dise que tout finira bien. Le problème, c’est que je ne le peux absolument pas. »
Il ne vous reste plus qu’à découvrir le site du mouvement.