J’avais relayé ici son premier texte intitulé : «Covid-19: fin de partie». Ses propos sont tellement détonants que je ne peux que m’interroger sur les questions de manipulation, de mensonges, de naïveté… bref qui dit vrai qui ment ou croit dire vrai ? A vrai dire je ne sais plus quoi penser, ni qui, ni quoi croire… Si je crois tout de même que nous sommes victimes d’une forme de peur, de phobie de nos dirigeants qui est devenue médiatique et collective. Une peur qui fait oublier les cancers, alzeimer, les inégalités et injustices, les pollutions… et nous fait accepter passivement un empiètement de nos libertés.
A lire donc ce texte brulot paru sur le blog de Jean-Dominique Michel en partenariat avec La Tribune de Genève.
Quelques extraits:
Les gros dégâts qu’on voit aujourd’hui ne sont pas dus à la dangerosité du Covid-19. C’est au contraire la mauvaise réponse sanitaire qui génère l’essentiel de la mortalité. En l’occurrence, le coût de cette inexplicable impréparation et de ce réflexe de peur archaïque («tout le monde aux abris!»), qui est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire au XXIe siècle pour lutter contre une pandémie, aura été la vraie cause de la mort d’autant de personnes. Confiner ensemble les malades et les non-malades et les personnes à risque est le plus sûr moyen d’avoir le plus grand nombre de victimes, hélas!
C’est cela qui est vraiment extraordinaire: nous sommes, de l’avis unanime des meilleurs spécialistes, dans un événement épidémique normal ! Il n’y a tout simplement pas plus de morts cette année que les autres années à cause des pathologies respiratoires habituelles, dont ce nouveau coronavirus (nous en avons déjà plusieurs en circulation parmi la dizaine de virus respiratoires saisonniers) ne sera qu’un xième virus en plus.
C’est de l’ordre du détournement d’attention, de la désinformation. On voit bien comment les informations qui nous sont données sont manipulées (ou à tout le moins orientées) pour noyer le poisson et enfumer le chaland. Mais il va y avoir, in fine, des comptes à rendre sur la réalité de ce qui a été fait. J’ai souvent partagé ma conviction à ce sujet: les responsabilités, civiles et sans aucun doute aussi pénales, de l’État vont être lourdes. Planter l’économie, précariser des centaines de milliers de personnes (en particulier les plus fragiles économiquement) et mettre les gens en danger avec les mauvaises réponses sanitaires à un virus sans gravité épidémique particulière devra être repris sans complaisance.
Ce qui ouvre la porte aux ennuis pour les pays qui ont fait les mauvais choix (et qui s’obstinent). Je me demande comment ils justifieront, in fine, le fait d’avoir provoqué un taux de mortalité (par million d’habitants) de l’ordre, au 5 avril de: plus ou moins 250 (Espagne ou Italie), plus ou moins 115 (France, Suisse, Belgique), alors que dans les pays ayant renoncé au confinement, nous avons des taux de décès de l’ordre de 17, 21 ou 15 par million d’habitants (Allemagne, Autriche, Suède).