Voici un média en ligne récent – 1er numéro paru en octobre – et qui s’inscrit dans la même mouvance que “Partage” dont j’ai parlé ici. Avec quelques différences néanmoins que je vous laisse découvrir au fil de la lecture.
“Terrestres” est la chambre d’écho des livres, des pratiques et des idées qui redonnent des mondes et des écologies à la politique, au social et à la culture. Essais, recensions, fictions, poèmes et formes hybrides : nous accueillons les textes qui aujourd’hui animent les milieux universitaires autant que militants, les espaces publics autant que les expériences intimes, susceptibles de nous restituer la Terre qui nous manque.
IMAGINER pour créer de nouveaux récits et imaginaires terrestres, se mettre à l’écoute d’autres voix, et envisager des mondes qui auraient d’autres contours que ceux de la modernisation industrielle et capitaliste.
ÉPROUVER pour expérimenter, ressentir et reconnaitre, d’autres façons d’être affecté.e.s, d’autres façons d’être aux mondes.
RÉFLÉCHIR pour faire écho aux productions des sciences humaines et sociales et plus largement aux pensées nouvelles.
ENQUÊTER pour mieux décrire nos conditions de vie terrestres, nos territoires et affuter ce à quoi nous tenons.
S’ORGANISER pour repenser les façons d’habiter, de produire, de résister, de partager, d’accueillir et de prendre soin.
J’ai découvert Terrestre via cet article “Quand la catastrophe planétaire est notre boulot quotidien” où une scientifique biologiste australienne interroge la façon dont le désastre écologique affecte les scientifiques qui travaillent sur le changement climatique.
Comment bricoler une existence entre désespoir, sentiment d’impuissance et nécessité de poursuivre la recherche ?
Question qui à mon sens nous traverse, nous a traversé ou nous traversera tous…que l’on soit climatologue ou pas, dans la recherche ou pas…